Votre atout c'est vous !

Question de mental

J'avais toujours juré que le jogging et moi ça faisait deux, que ce n'était pas demain la veille que l'on me verrait courir, que de toute façon je ne pourrais pas, que c'était trop dur, enfin bref toutes les excuses étaient bonnes. Et puis aller savoir pourquoi, pendant ces vacances d'été j'ai décidé d'emmener mon short et mes tennis avec peut-être dans l'idée d'accompagner (enfin d'essayer de suivre) mon cher et tendre dans ses sorties matinales.
Eh bien, devinez quoi, je m'y suis mise. Incroyable et j'y prendrai presque goût moi qui pensais en être bien incapable. Figurez-vous que samedi dernier j'ai même parcouru une distance de 6 km sans m'arrêter. Un exploit, vraiment ?
Finalement je n'en suis pas si sûre. Il est certain qu'il faut tout de même un minimum de condition physique car je pratique malgré tout un peu de sport, mais encore une fois le mental y est pour beaucoup, les ressources nous les avons en nous, au plus profond de nous.
Il faut arrêter de se compliquer la vie en se mettant des barrières qui nous font croire que telle ou telle activité n'est pas pour nous. Je ne veux pas dire par là que tout le monde est capable de tout, simplement des choses que l'on pense ne pas pouvoir faire ou des objectifs que l'on pense ne pas pouvoir atteindre sont finalement à notre portée car bien souvent nous ignorons notre propre potentiel.

Pour illustrer ce propos, je vous propose ce texte de Bernard Werber tiré de la trilogie "Les Fourmis", à méditer !

Se libérer de ses peurs

Carl Rogers disait "Chaque homme à suffisamment de ressources en lui pour pouvoir décider de changer et d'agir". Mais souvent, ce qui nous empêche de le faire ce sont nos peurs, peur de ne pas "être capable de", peur de ne pas être à la hauteur et toutes ces peurs dont j'ai déjà parlé dans ce qui peut nous empêcher de réussir.

Afin d'illustrer ce propos, je vous invite à lire ce très beau texte de Nelson Mandela :

" Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.

C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question :
" Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? "
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être?

Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
Ce n'est pas en se faisant tout petit que les autres ne se sentent pas mal à l'aise autour de nous et que l'on contacte sa propre lumière.

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez certains d'entre nous ; elle est en chacun de nous.

Et en laissant briller notre propre lumière nous donnons inconsciemment aux autres la permission de fairede même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres ".

Nelson Mandela
Texte issu de son discours d'investiture à la présidence - 1994

La peur sert souvent à se protéger de ce qu'on ne connaît pas. Pour pouvoir changer et agir il faut d'abord identifier qu'elle est la part de peur que l'on doit évacuer et celle que que l'on doit transformer en action.

Libérer ses énergies

Qu'est-ce que libérer ses énergies ?

C'est avoir fait un important travail sur soi qui nous a amené à prendre conscience que l'on n'est plus "dans l'attente de", c'est-à-dire dans l'attente d'un hypothétique événement, qu'il soit professionnel (ex : trouver un travail) ou personnel (ex : trouver l'âme sœur, vivre à la campagne ou à la ville), qui aurait régler tous nos problèmes existentiels , c'est du moins ce que l'on pensait, et que de ce fait tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes.

En ce qui me concerne, j'ai libéré mes énergies lorsque je suis sortie de ce carcan dans lequel je m'étais enfermée et où je me complaisais certainement. J'étais à ce moment là incapable de "penser en dehors de la boîte" ("to think outside the box"), c'est à dire d'ouvrir mon horizon, d'envisager ma vie à partir d'une autre perspective.

Ne plus être dans cette attente m'a permis d'opérer un profond "re"centrage sur moi-même, d'écouter mon désir, de reconnaître mes besoins satisfaits et insatisfaits et de "re"devenir ainsi actrice de ma vie, de vivre ma vie non plus de la rêver.

Réussir

Patricia, ce billet répond au commentaire que tu as posté sur la note "2008 Année de Changement"  et qui dit "que faut-il pour réussir ?" et moi je rajouterai à cela "qu'est-ce que réussir ?", de façon à totalement positiver l'acte de création.

C'est vrai que cette remarque est tout à fait justifiée, car si on met en avant uniquement les éléments  qui peuvent nous empêcher de réussir, de nombreuses personnes n'auraient pas l'audace, le courage, la motivation... de se lancer dans un projet de création.

Donc à la question "Que faut-il pour réussir ?", voici quelques éléments de réponse qui sont généralement l'exact contraire des barrières que l'on peut se mettre :

• Avoir très faim
• Etre bien entouré(e) (soutenu(e))
• Avoir confiance en soi et en son projet
• Ecouter son désir
• Accueillir le changement avec enthousiasme

Ces deux derniers points (en tout cas en ce qui me concerne) ont été des moteurs importants dans mon désir d'orienter ma vie différemment.

De retour

Plus de deux semaines que je n'ai pas posté de note ! Je n'avais pas pris de résolution particulière, mais si je veux que mon blog s'étoffe il va vraiment falloir que je sois plus assidue. Cependant, il y a des jours où je trouve qu'il est plus difficile que d'autres d'écrire. C'est une discipline qui demande d'être vraiment dans l'ici et maintenant.

J'ai commencé ma formation au coaching et que j'ai suivi le 2è module de CNV sur l'Ecoute. Je suis ravie mais je sais qu'il faut aussi que j'avance sur la deuxième partie de mon projet, à savoir mettre une autre activité en place en parallèle du coaching. Il est évident que je ne vais pas vivre du métier d''accompagnement d'ici la fin de l'année, il faut donc que je fasse autre chose qui me permette de gagner ma vie.

La formation me semble être une bonne piste, mais voilà ce n'est qu'une idée que je dois travailler et essayer de concrétiser. J'ai des rendez-vous à prendre avec deux centres de formation sur Valence pour leur présenter mon projet et surtout pour essayer de mieux connaître le bassin d'activité dans lequel j'évolue. Pour l'instant je ne me sens pas encore prête car il faut que je prépare ma présentation. Et ce n'est pas un exercice facile, comme j'ai pu en faire l'expérience d'un atelier à l'Espace 3A (Accompagnement personnalisé des demandeurs d'emploi à Paris géré par Réunica - caisse de retraites - et animé par des bénévoles pré ou retraités) il y a quelques temps.

Je suis contente car ce soir j'ai ma deuxième séance de coaching avec Chine et je suis sûre que ça va être une heure très bénéfique.

2008 Année de changement... et de Création

2008 devrait donc être synonyme de création de "ma petite entreprise". Mais avant de me lancer dans cette aventure, je dois tout d'abord prendre le temps d'aborder ce nouveau métier en me formant. Le choix d'une école fut cornélien car il existe aujourd'hui pléthore de formations pour répondre à la demande qui ne cesse de croître comme on peut le lire dans un article de l'Expansion datant de 2006.

Il est vrai qu'à la lecture de ces deux pages il y a de quoi repenser sa copie et faire le choix d'une autre aventure. Cependant on peut aussi penser que ce n'est pas vrai uniquement dans ce domaine et qu'à partir du moment ou on veut on peut. Il faut croire en sa bonne étoile et surtout écouter son désir. Il est certain que l'on ne devient pas coach comme ça en quelques heures de formation, comme dans tout métier c'est la pratique qui fait l'expérience. N'est-ce pas en forgeant que l'on devient forgeron ?

2008 Année de changement

Bon, il y a un moment où il faut bien se lancer ! Alors voilà, je vais essayer de décrire en quelques mots mon projet tout en essayant de ne pas ennuyer les lecteurs et lectrices potentielles de cette première note.

La fin de l'année 2007 fut pour moi un grand tournant dans ma vie professionnelle, puisque j'ai décidé (enfin) de travailler en solo. C'est une envie que j'ai toujours portée en moi, sans avoir jusqu'à il y a peu le courage, la motivation et la confiance en moi suffisante pour me lancer. C'est une décision qui n'est pas toujours facile à porter mais qui est motivante, parce que c'est extrêmement enrichissant d'organiser sa vie et son temps, d'être son propre décideur avec tout ce que cela comporte de questionnement et de doute.

Au moment où j'ai fait ce choix de vie, je n'avais absolument aucune idée de ce que j'allais faire.  Alors, les questions que l'on se pose sont nombreuses :

1. Est-ce que j'ai fait le bon choix ?
2. Comment je peux utiliser les compétences acquises tout au long de ma vie ?
3. Qu'est-ce que j'ai envie de faire ?
4. Et surtout qu'est-ce que je n'ai pas envie de faire ?
5. Comment je vois l'organisation de ma sphère privée par rapport à ma sphère professionnelle et vice versa ?
6. Qu'est-ce qui professionnellement compte le plus pour moi ?
7. etc...

Une fois que l'on a fait tout se cheminement, que l'on a commencé à poser les briques de son projet et à tracer le chemin pour y arriver, une autre question nous assaille :