J'avais toujours juré que le jogging et moi ça faisait deux, que ce n'était pas demain la veille que l'on me verrait courir, que de toute façon je ne pourrais pas, que c'était trop dur, enfin bref toutes les excuses étaient bonnes. Et puis aller savoir pourquoi, pendant ces vacances d'été j'ai décidé d'emmener mon short et mes tennis avec peut-être dans l'idée d'accompagner (enfin d'essayer de suivre) mon cher et tendre dans ses sorties matinales.
Eh bien, devinez quoi, je m'y suis mise. Incroyable et j'y prendrai presque goût moi qui pensais en être bien incapable. Figurez-vous que samedi dernier j'ai même parcouru une distance de 6 km sans m'arrêter. Un exploit, vraiment ?
Finalement je n'en suis pas si sûre. Il est certain qu'il faut tout de même un minimum de condition physique car je pratique malgré tout un peu de sport, mais encore une fois le mental y est pour beaucoup, les ressources nous les avons en nous, au plus profond de nous.
Il faut arrêter de se compliquer la vie en se mettant des barrières qui nous font croire que telle ou telle activité n'est pas pour nous. Je ne veux pas dire par là que tout le monde est capable de tout, simplement des choses que l'on pense ne pas pouvoir faire ou des objectifs que l'on pense ne pas pouvoir atteindre sont finalement à notre portée car bien souvent nous ignorons notre propre potentiel.
Pour illustrer ce propos, je vous propose ce texte de Bernard Werber tiré de la trilogie "Les Fourmis", à méditer !
COURSE DE FOND
"Quand le lévrier et l’homme font la course ensemble, le chien arrive le premier. Le lévrier est doté de la même capacité musculaire par rapport à son poids que l’homme. Logiquement, tous deux devraient courir à la même vitesse. Pourtant le lévrier fait toujours la course en tête. La raison en est que lorsque l’homme court, il vise une ligne d’arrivée. Il court avec un objectif précis à atteindre dans sa tête. Le lévrier, lui, ne court que pour courir.
A force de se fixer des objectifs, à force de croire que sa volonté est bonne ou mauvaise, on perd énormément d’énergie. Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. On avance et puis on modifie sa trajectoire en fonction des événements qui surgissent. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on double l’objectif sans même s’en apercevoir."
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